23 Jan Le harcèlement psychologique au travail : formes et preuves pour se défendre
Dans le milieu professionnel, le harcèlement moral est assez fréquent. Pourtant, cela impact la santé physique et mentale de la victime à tel point qu’elle envisage quitter son emploi. Si l’attitude de vos collègues ou vos supérieurs est oppressante, il se peut que vous soyez la victime. D’ailleurs, le harcèlement moral au travail est un délit. Voici quelques conseils pour identifier ces actes et vous défendre au plus vite.
Le harcèlement moral au travail et les actions répétitives
Le harcèlement moral au travail se traduit par des actions répétitives qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail de la victime. Ces agissements peuvent, en effet, prendre la forme de critiques malveillantes, chantages, pressions, injures en vue de déstabiliser le salarié susceptible. Par ailleurs, ces actions provoquent la détérioration des conditions de travail et portent atteinte aux droits et à la dignité du salarié. Cela a pour effet d’altérer sa santé ou de compromettre son avenir professionnel.
L’auteur du harcèlement peut alors faire l’objet de plusieurs sanctions : sanction pénale et sanction disciplinaire. Que vous soyez salarié, stagiaire, fonctionnaire ou apprenti, ces actes sont interdits, peu importe votre statut juridique dans l’entreprise. Le recours à une consultation juridique en ligne vous épaule, accompagne et soutienne dans toutes vos démarches dans le but de faire valoir vos droits.
Identifier les actes de harcèlement d’autres problèmes liés au travail
Les exemples de harcèlement psychologique au travail sont très nombreux. Le principe général est que l’employeur ne peut pas imposer des conditions de travail portant atteinte à la santé physique et mentale du salarié. Puisqu’il existe plusieurs formes et types de harcèlement dans le travail, le recours à l’aide juridique en ligne pourra vous aider à identifier s’il s’agit d’un acte de harcèlement ou pas. En cas de doute, des experts juridiques seront à votre disposition pour vous accompagner.
Concrètement, voici une liste des attaques et des faits fréquemment rencontré en harcèlement morale :
- Des humiliations et des critiques répétées ;
- Des mesures vexatoires qui génèrent un sentiment de persécution ;
- Des conditions de travail dégradantes et humiliantes ;
- Une mise à l’écart et isolement du salarié ;
- Une rétrogradation ;
- Des sanctions répétées et injustifiées
- Une surveillance illégale ;
- Des propos agressifs ;
- Des avertissements infondés.
Le harcèlement psychologique peut s’exercer sur un subordonné ou entre collègues de travail. À noter également qu’il peut se traduire sous différentes formes. Et ce, en fonction du statut hiérarchique que l’auteur des faits occupe au sein de la société. Il peut donc s’agir d’un harcèlement vertical descendant, d’un harcèlement horizontal, d’un harcèlement vertical ascendant ou d’un harcèlement latéral. Enfin, le harcèlement moral n’est pas forcément exercé par une seule personne. Il peut, en fait, provenir de plusieurs personnes, notamment une équipe de salariés ou une équipe sur leur manager.
Comment prouver le harcèlement psychologique au travail ?
Pour être certain que les faits rentrent bien dans le cadre du harcèlement moral, contactez le service d’aide juridique en ligne pour répondre à certaines questions. Si vous cochez toutes les cases, l’expert juridique en ligne peut identifier que vous êtes victime de harcèlement moral dans votre société.
Lorsqu’un litige relatif à des actions survient, le salarié doit présenter quelques éléments pour prouver les actes de harcèlement moral. Pour cela, vous pouvez rassembler des preuves comme les témoignages, les SMS ou les mails, les courriers ou même les certificats médicaux. C’est pourquoi, le fait d’être accompagné durant ces démarches est pertinent pour constituer votre dossier. Étant considéré comme un délit, le harcèlement moral au travail est puni de 2 ans de prison et d’une amende de 30 000 euros. De plus, le responsable des actes répétés peut devoir verser des dommages et intérêts à sa victime.